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Faisant l'objet de 40 mandats d'arrêt

Une cybercriminelle arrêtée à Oran

Plusieurs réseaux du genre ont été démantelés un peu partout dans plusieurs wilayas.

Les services de la sûreté de daïra de Bir El Djir viennent de mettre fin à la cavale d’une femme faisant l’objet de 40 mandats d’arrêts lancés à son encontre par plusieurs tribunaux du territoire national. Âgée d’à peine 35 ans, cette femme qui a été employée des services publics, est poursuivie pour des faits liés à la criminalité : falsification de documents officiels, mauvaise exploitation de la fonction, abus de confiance en plus des crimes liés à la cybercriminalité comme la falsification des données numériques et introduction frauduleuse de fausses données dans le traitement informatique.
La mise en cause a été présentée par- devant le procureur près le tribunal de Fellaoucen de cité Djamel. Cette affaire s’ajoute à plusieurs cas de réseaux cybercriminels qui ont été démantelés un peu partout dans plusieurs wilayas. De nouveaux défis s’imposent dans le cadre de la stratégie nationale de sécurité des systèmes d’information. Cette problématique a constitué le sujet principal de l’atelier qui s’est tenu en fin de mois passé au niveau de l’École nationale préparatoire aux études d’ingéniorat, Badji Mokhtar, à Rouïba. Organisé par l’Agence de la sécurité des systèmes d’information, cet atelier a réuni des représentants de la présidence de la République, des services du Premier ministre et de plusieurs départements ministériels, ainsi que des académiciens et des acteurs publics et privés dans le domaine de la cyber-sécurité. Pour sa part, la cour d’Alger a tenu auparavant un atelier dont les travaux ont été axés sur la cybercriminalité et les preuves électroniques. Un appel a été lancé pour intensifier la coopération internationale en matière de lutte contre la cybercriminalité en tant que crime transfrontalier. La présidente de la cour d’Alger, Douniazad Guellati, a mis en avant «l’importance de cette journée d’étude», soulignant «les répercussions des crimes cybernétiques sur la vie privée des individus, leurs données personnelles, et sur les établissements notamment économiques». Le procureur général près le pôle pénal national de lutte contre les infractions liées aux technologies de l’information et de la communication (TIC), Mennai Hasni Sebati, a estimé que «la lutte contre la cybercriminalité implique une coopération internationale intense et efficace». Il a expliqué qu’il s’agit de crimes transfrontaliers dont l’identification des auteurs est difficile, notamment dans un contexte où les preuves électroniques peuvent facilement être effacées.
Le procureur de la République près le pôle économique et financier, Mohamed Kamal Benboudiaf, a indiqué que «le législateur algérien a établi un cadre de prévention contre les crimes liés aux TIC». Différents amendements ont été opérés dans le système législatif en Algérie en introduisant des mesures et des dispositions adaptées à la nature des crimes électroniques. En 2021, le pôle pénal national de lutte contre les infractions liées aux TIC a été créé pour faire face à ce type de crimes.

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