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Sommet tripartite maghrébin

L’intégration économique comme objectif

L’Algérie offre un cadre idoine et se présente comme un allié sérieux dans l’édification d’un espace économique maghrébin solide et fort.

La visite du président de la République en Tunisie, en vue de prendre part aux travaux de la première réunion consultative des chefs des trois pays, à savoir l’Algérie, la Tunisie et la Libye, recèle une importance primordiale dans le sillage de la géopolitique régionale, continentale et mondiale. Les regards restent braqués sur ce conclave maghrébin qui promet bien des suites favorables, tant sur les plans économique, sociaL, que sur le plan politique, géostratégique et sécuritaire. En fait, cette coordination au sommet des trois pays maghrébins, pourrait s’avérer efficace dans ce sens où les questions d’intégration économique maghrébine et les entraves y afférentes, pourraient être abordées et étudiées sérieusement. Le marché maghrébin reste très alléchant pour les investisseurs étrangers, surtout en cette conjoncture difficile pour l’économie européenne, notamment. Avec un marché de près de 105 millions d’habitants, un PIB annuel global de plus de 406 millions d’euros et un PIB par habitant évalué à 3.887 euros, le Maghreb arabe constitue de facto, une force économique en gestation et un marché prometteur pour les investissements directs étrangers IDE. Sur le plan économique et commercial, le Maghreb des trois grands pays auxquels se joindra prochainement la Mauritanie, déjà intéressée par cet espace attractif, pourra jouer sur la carte de la complémentarité et l’intensification des échanges bilatéraux et multilatéraux. Déjà au plan bilatéral, l’Algérie a déjà relancé la coopération avec la Tunisie et la Mauritanie via des programmes ambitieux, moyennant des investissements intéressants. Idem pour la Libye où des programmes de coopération sur le plan énergétique et autres ont déjà été scellés. Avec la Tunisie, l’Algérie pourrait établir des partenariats dans divers domaines, tels ceux du textile,de l’aviculture, l’industrie du phosphate, le tourisme et même l’agriculture. Avec la Mauritanie, des programmes de coopération ont été déjà mis en branle dans le domaine énergétique, commercial, mais aussi dans l’habitat, le tourisme, la pêche, le pharmaceutique, etc… Il reste évident que l’initiative d’une telle réunion consultative des chefs d’État des trois pays, qui pourrait se muer en une structure officielle commune dans les temps à venir, est à même de relancer le développement et la croissance économique dans l’espace maghrébin., si certains facteurs sont pris en charge. Comme le soulignait dans ces colonnes, l’expert tunisien en géostratégie, Kamel Ben Younès, cette initiative jugée positive, pourrait apporter ses fruits, si elle se focalise sur certains aspects primordiaux, l’incitation du « secteur privé et la société civile dans les trois pays, en particulier ». Cela entend la prise de mesures ambitieuses, qui devraient englober « la libre circulation des travailleurs, des marchandises, des touristes et des hommes d’affaires, … ». Une telle démarche est à même d’induire une dynamique telle, qu’elle serait susceptible d’ouvrir la voie grande à l’édification d’une union économique et commerciale quadripartite, susceptible de constituer une force économique et commerciale tournée vers l’intégration africaine. Pour l’expert tunisien en géostratégie, « la convergence d’intérêts entre investisseurs, commerçants, touristes et sociétés serait au profit des entreprises et peuples des trois pays d’abord, puis de toute la région », soulignait Kamel Ben Younès. Dans le Top10 des pays les plus riches de la région, quatrième puissance économique du continent africain en 2022, sur la base des données de la Banque mondiale, premier exportateur de gaz, avec d’importantes réserves de pétrole et de gaz avérées, l’Algérie représente une opportunité économique réelle pour les pays du Maghreb arabe. Pays en pleine croissance avec des programmes économiques aussi divers qu’importants, dans les domaines des énergies renouvelables, l’industrie pharmaceutique et l’industrie automobile naissante, l’électroménager, l’agroalimentaire, les mines et la pétrochimie, une nouvelle législation sur l’investissement, la monnaie et le crédit, le partenariat public-privé, l’accès au foncier destiné à l’investissement, etc… l’Algérie offre un cadre idoine et un allié sérieux dans l’édification d’un espace économique maghrébin solide et fort.

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