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Le défi de l’État social

Les indices macroéconomiques présentés, ce samedi, par le ministre des Finances sont bons et permettent au pays d'envisager son avenir immédiat avec sérénité. La croissance du PIB, le taux d'endettement public, la dynamique de diversification que connaît le pays...Bref, sur beaucoup d'aspects, la situation est satisfaisante. Les chiffres positifs de l'économie ont permis à l'État de poursuivre dans l'effort social, sans risquer un quelconque déficit après une enveloppe record concernant les transferts sociaux. Il a ainsi été prouvé la possibilité de prioriser le caractère social de l'État, dans un contexte financier fluctuant au regard de la difficulté de prédire les recettes budgétaires. S'il y a un secret à cette prouesse réalisée par l'économie nationale, il est dans la bonne gouvernance financière et économique du pays.
On retiendra, histoire de répondre aux ultra-libéraux, qu'en période de «vaches maigres», il n'est pas nécessaire de faire payer les couches populaires, en attendant mieux. Le président Tebboune l'a, on ne peut mieux, prouvé en défiscalisant les salaires de moins de 30 000 dinars au coeur d'une très grave crise sanitaire aux conséquences financières que l'on sait. L'effort de l'État s'est poursuivi au nez et à la barbe des «économistes» qui ne comprenaient pas le rythme de réalisation de logements dans une ambiance économiquement maussade, tant nationale, régionale qu'internationale. Ces actions-là, décriées par les ultra-libéraux, ont figuré en bonne place dans le package du ministre des Finances. Cela pour dire que le social n'est pas antinomique avec la croissance.
Il reste que ces avancées notables dans tous les domaines d'activité, cette nouvelle posture de pays attractif d'investissements directs étrangers et la bonne stabilité macroéconomique avec, cerise sur le gâteau, un niveau d'endettement ridiculement bas, sont encore intimement liées à la principale ressource en devises fortes que sont les hydrocarbures. Ne nous voilons pas la face et reconnaissons que, malgré les très belles choses réalisées dans les domaines social et économique, le pays traîne encore une fragilité structurelle. Un baril de pétrole proche des 100 dollars permet au pays de poursuivre une politique sociale et un volontarisme dans la diversification de l'économie. Les deux actions sont nécessaires, mais doivent, à terme, construire un modèle socio-économique viable sans la rente pétrolière. C'est le grand défi de l'heure. Et à bien voir la dynamique du moment, l'on a tendance à penser que rien n'est impossible. Une Algérie proche des principes de la Déclaration de novembre 1954 est déjà une réalité.

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