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La presse et ses oligarques

L'Algérie a célébré, hier, la Journée mondiale de la liberté de la presse. Les professionnels algériens s'associent à leurs confrères du monde entier pour mesurer les avancées réalisées par les hommes et les femmes des médias à l'échelle de la planète.
Le premier constat sur l'exercice du métier est sa dangerosité dans certaines circonstances précises. En quelques mois et dans un territoire à peine plus grand qu'une de nos communes, pas moins de 136 confères sont morts, assassinés par l'armée sioniste. Cela se passe à Ghaza, en Palestine. Tous ces hommes et ces femmes sont des martyrs d'une cause juste que la profession dans sa version occidentale tente d'oublier. Les journalistes européens et américains sont majoritairement sourds et aveugles. Ils ne réagissent que lorsque les leurs sont pris en otage. L'on se souvient des formidables tapages médiatiques orchestrés par des ONG spécialisées, dont Reporters sans frontières que l'on connaît assez bien. Mais lorsque 136 journalistes sont pris pour cibles et froidement abattus par la soldatesque sioniste, il n'y a pas grand monde en Occident pour lancer des campagnes de sensibilisation de l'opinion mondiale.
Dans les colonnes de journaux et sur les écrans de télévision de l'Occident, on préfère passer à autre chose et se concentrer sur les «terroristes du Hamas» pour qualifier la résistance palestinienne. Bref, on oublie les horreurs que commet l'entité sioniste sur la corporation journalistique. Disons-le donc clairement, pour les journalistes du bloc euro-atlantiste, nous ne sommes «journalistes» que lorsque ça les arrange. C'est-à-dire, lorsqu'ils peuvent faire pression sur un gouvernement algérien, tunisien, iranien, russe....et autre. Sinon, nous ne valons rien. Nos confrères de l'Occident nous déshumanisent, comme ils le font avec nos collègues de Palestine.
Le deuxième constat tient à la destruction du rêve de «liberté» initialement porté par des journalistes du siècle dernier par un conglomérat d'oligarques exclusivement occidentaux. Les nouveaux propriétaires des journaux et télévisions du «monde libre» ont assassiné la liberté de la presse et transformé les médias en arme de guerre et leurs journalistes en un ramassis de mercenaires qui tirent à vue. Le conflit russo-ukrainien et le génocide à Ghaza ont démontré que beaucoup de nos «confrères» occidentaux sont dans leurs tranchées. Ils ne nous laissent pas le choix. Nous creusons aussi les nôtres. Mais nous gardons toujours l'espoir d'édifier une presse internationale digne de ce nom. Nous sommes humains, après tout...

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