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Histoire de monstres

Après la chaude alerte qui a fait courir aux abris, sous les hurlements des sirènes, des milliers de sionistes alarmés par les drones et les missiles iraniens, Netanyahu et son «cabinet» de guerre s'emploient à agiter la menace d'une riposte. Les Etats-Unis, principal allié inconditionnel derrière lequel s'alignent, en rangs serrés, d'autres pays occidentaux disent refuser cette aventure, conscients des conséquences néfastes qu'elle comporte. Netanyahu, lui, n'a rien à perdre, sinon son propre sort déjà hypothéqué par la vindicte populaire et c'est pourquoi il voudrait sans doute embraser la région envers et contre tous. L'arraisonnement du navire israélien par la marine des Gardiens de la révolution iraniens a constitué un avertissement préalable, avant même l'attaque de drones et de missiles, et le message a été reçu quant au danger d'une escalade. Nombreux seraient les pays, aussi bien au Moyen-Orient qu'en Europe, à faire les frais d'une telle dérive et les Etats-Unis eux-mêmes ne sont pas sûrs d'en sortir indemnes. Une fermeture du détroit d'Ormuz, conjuguée au péril qui plane en mer Rouge, porterait un coup terrible aux économies des pays européens, dont les alliés «inconditionnels» d'Israël et seuls les Etats-Unis pourraient, éventuellement, en tirer quelques dividendes. Voilà pourquoi la danse du ventre des va-t-en-guerre sionistes vise surtout à tenter d'atténuer, à défaut de l'effacer, l'épisode inédit de l'avertissement sans frais que l'Iran a tenu à leur signifier. On imagine qu'ils aimeraient, malgré tout, provoquer la conflagration régionale, voire mondiale, contre laquelle leur principal allié américain met en garde, mais les tireurs de ficelles, à Washington comme dans d'autres places fortes financières et sécuritaires occidentales, ne l'entendent pas de la même oreille. Leur leit-motiv étant dans le tiroir-caisse, ils se moquent de toute domination et autre oppression si la rentabilité n'est pas au rendez-vous. Les exemples existent et il n'y a qu'à consulter les notes et anecdotes des grandes débâcles au Vietnam, en Afghanistan et ailleurs. Comme le colonialisme, le sionisme est aussi un mauvais élève. Si tant est que les faucons sionistes puissent franchir les limites dictées par leurs alliés, dont la mobilisation a permis de neutraliser la quasi-totalité des drones et missiles iraniens, pour cette fois, il n'en demeure pas moins que le monstre est, désormais, nu et que son agression barbare contre Ghaza est, à l'instar de toutes celles qui l'ont engendrée, condamnée par l'Histoire.

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